Qu'est-ce que la médecine alternative ?

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Découvrez le sens d'"alternative" pour la pratique de la médecine.

L'OMS recense plus de 400 disciplines de médecines douces et thérapies alternatives. Contrairement à la médecine traditionnelle, la médecine alternative est complémentaire et n'est pas remboursée à l'exception de certaines disciplines ; la kinésithérapie notamment. Désormais, les assurances et les mutuelles prennent en charge certaines médecines douces ou paramédicales à hauteur du forfait souscrit.


Signification de la médecine alternative


Cette forme de "médecine" est complémentaire à la médecine traditionnelle. Elle emploie d'autres formes thérapeutiques. La médecine non-conventionnelle est une pratique de soins alternatifs aux traitements médicaux. 

En médecine alternative on parle de client et non de patient comme en médecine conventionnelle. Cette médecine naturelle prend soin de la personne par des actes naturels.


La DGS (Direction générale de la santé) finance un programme d'évaluation des pratiques de soins non conventionnels (PSNC) afin d'en estimer leurs bénéfices. (source *1) 


Différences entre médecine conventionnelle et médecine alternative


La médecine traditionnelle dite conventionnelle est basée sur des traitements ayant été approuvés sur le plan scientifique. A contrario, les médecines non-conventionnelles n'ont pas fait l'objet d'études cliniques démontrant leurs effets, efficacité et non-dangerosité sur le plan scientifique.


Pour qu'une médecine soit validée scientifiquement, il faut qu'elle ait fait l'objet d'essais cliniques ou d'un fort consensus professionnel. Ce n'est pas le cas pour la médecine alternative.


Les dangers de la médecine douce


La médecine non-conventionnelle peut faire perdre des chances de guérison ou de survie à une personne atteinte de maladie grave ou étant dans l'urgence d'être traitée par des soins scientifiquement prouvés.


La médecine naturelle prend en compte la personne dans son ensemble sans se concentrer sur le symptôme ou la maladie en tant que telle. Par ailleurs, elle peut rendre une personne fragilisée ou en détresse psychologique dépendante de ses séances. Certaines dérives ont été observées.


Les honoraires et les actes de la PSNC sont libres. Il peut y avoir des abus sur les tarifs sans avoir la garantie de son efficacité. Ses bienfaits sont controversés et manquent de preuves sur le fait de soigner.




Les bienfaits de la médecine alternative



Il est avéré que la médecine douce agit sur le bien-être des personnes. La médecine thérapeutique a des effets psychologiques positifs sur certains individus. Il faut savoir que le mental joue un rôle essentiel sur la santé psychique et physique de chacun. 


Certaines pratiques de soins alternatifs auraient un effet placébo. Toutefois, il est constaté qu'elles peuvent compenser la prise d'antidépresseurs par le simple fait d'assister aux séances. Le client est rassuré, se sent pris en compte, prend confiance en lui et sort du cabinet l'esprit positif. 


Exemples de médecines alternatives



Certaines médecines paramédicales et douces sont appréciées du grand public. Nombreux sont ceux qui ressortent de leur séance en ressentant des bénéfices. Leur somatisation a disparu et par conséquent leurs douleurs corporelles. D'autres retrouvent la forme physique ou une nouvelle dynamique psy. 


Le Shiatsu

Cette médecine japonaise est axée sur la manipulation du corps et le toucher/pression des doigts pour agir sur le client. Elle dynamise les énergies, elle agit sur divers troubles et douleurs, elle régule le stress et calme les insomnies. Il faut 4 ans d'études avant d'être shiatsuki.


L'Ayurvéda

Cette médecine indienne appelée médecine ayurvédique base ses soins sur les plantes, l'hygiène de vie et les massages à base d'huiles constituée par des plantes naturelles en fonction des doshas (forces vitales de la personne). On les appelle le vata (la force motrice), le pitta (le métabolisme) et le kapha (le système immunitaire). En Inde, c'est la médecine prédominante.


L'acupuncture

Elle est réputée pour être efficace. Cette médecine alternative consiste à enfoncer des petites aiguilles sur les méridiens qui permettent de faire circuler les énergies. Elle est pratiquée sur les femmes enceintes en vue de les séréniser par exemple. Pour exercer, il faut être titulaire d'une capacité médicale d'acupuncture acquise au terme de 2 années. 


L'ostéopathie


Cette médecine paramédicale se base sur la manipulation osseuse et musculaire après avoir observé la posture de son client. Le professionnel agit par des zones de blocage, par les mains et la tension des tissus du corps qui sont susceptibles d'engendrer des troubles fonctionnels. Considérée comme médecine complémentaire, le monde médical y a souvent recours. Le diplôme est délivré par des établissements de santé agréés par le Ministère de la santé.


La kinésithérapie

Les médecins traditionnels prescrivent des séances de kiné en accompagnement de leur prescription médicale. La kinésithérapie utilise des techniques actives et passives en sus de la physiothérapie. Elle est basée sur le mouvement. Pour exercer en tant que kinésithérapeute, il est obligatoire d'avoir un diplôme national d'autant plus que désormais les futurs kinés suivent la première année de médecine avant de s'orienter vers leur spécialité. C'est l'exception qui requiert un diplôme national. 


Certaines médecines alternatives sont des thérapies naturelles avalisées et recommandées par le monde médical.


(*1) Voir la source

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